Templom a természet: élő oszlopai
időnkint szavakat mormolnak összesúgva;
Jelképek erdején át visz az ember útja,
s a vendéget szemük barátként figyeli.
Ahogy a távoli visszhangok egyberingnak
valami titkos és mély egység tengerén,
mely, mint az éjszaka, oly nagy, és mint a fény,
egymásba csendül a szín és a hang s az illat.
Vannak gyermeki húst utánzó friss szagok,
oboa-édesek, zöldek, mint a szavannák,
- s mások, győzelmesek, romlottak, gazdagok,
melyek a végtelen kapuit nyitogatják,
mint az ámbra, mosusz, tömjén és benzoé:
test s lélek mámora zeng bennük ég felé.
Fordította: Szabó Lőrinc
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Correspondences
Nature is a temple whose living colonnades
Breathe forth a mystic speech in fitful sighs;
Man wanders among symbols in those glades
Where all things watch him with familiar eyes.
Like dwindling echoes gathered far away
Into a deep and thronging unison
Huge as the night or as the light of day,
All scents and sounds and colors meet as one.
Perfumes there are as sweet as the oboe's sound,
Green as the prairies, fresh as a child's caress,
- And there are others, rich, corrupt, profound
And of an infinite pervasiveness,
Like myrrh, or musk, or amber, the excite
The ecstasies of sense, the soul's delight.
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Correspondances
La Nature est un temple oú de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
– Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
– Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
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