Nyáron, mikor a nap leáldozik, s a rétek
bódító illata gyűrűzve tovaring,
hunyt szemmel, hallva mind halk neszeit az éjnek„
félig alszunk csupán, s áttetszők álmaink.
Tisztább a csillag, és enyhébb a lombok árnya,
gyöngyház fénnyel dereng az örök boltozat,
s a hajnal mintha csak jelenésére várva
ott bolyongna egész éjjel az ég alatt.
Fordította: Rónay György
Lator László (szerk) Klasszikus francia költők
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Nuits de juin
L'été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l'oreille aux rumeurs entrouverte,
On ne dort qu'à demi d'un sommeil transparent.
Les astres sont plus purs, l'ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l'aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.
La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l'oreille aux rumeurs entrouverte,
On ne dort qu'à demi d'un sommeil transparent.
Les astres sont plus purs, l'ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l'aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.